Nouvelle rubrique pour le blog : des recettes illustrées, faciles à réaliser, que j'inaugure aujourd'hui avec 2 classiques : le gâteau au yaourt et les crêpes, on est en plein dedans ;)
Le gâteau au yaourt
Les crêpes
A vos ustensiles!!
(En 2ème page, vous trouverez un petit exercice pour retrouver les ustensiles employés, et enfin un lexique avec le vocabulaire utilisé. )
Bienvenue dans mon petit monde, celui d'une maîcresse qui se régale en maternelle, mère de 4 enfants parfaits en tous points! Vous trouverez ici des documents en partage (vous pouvez faire une recherche par mots clés , ou regarder dans les rubriques à droite dans lesquelles sont classés les articles) , des billets sur mon quotidien de maîtresse et de maman débordée, dans la bonne humeur, les paillettes et les étoiles...
!!!!Rappel de Cyber-courtoisie!!!!
Le facebook du petit monde de Maîcresse Lolita
lundi 25 janvier 2016
vendredi 4 décembre 2015
L'enfant "différent" ....
Sujet sensible s'il en est, aujourd'hui je vous parle de cet enfant que tous les enseignants ont dans leur classe, celui qui ne parle pas, celui qui au contraire crie tout le temps, celui qui n'a pas d'interactions avec les autres, celui qui occupe vos pensées nuit et jour, celui qui n'avance pas au même rythme que les autres, trop vite, trop lentement...
Cet enfant est pourtant né comme les autres, il a été aimé comme les autres, il a grandit comme eux, entouré d'autant de bienveillance et d'attention. Et il est entré à l'école. Parfois, les parents sont conscients qu'il a ce petit quelque chose qui fait qu'il n'est pas "pareil" que les autres. Evidemment tous les enfants sont différents, mais lui, il a "quelque chose". Parfois, ils ne le voient pas, parfois ils ne veulent pas le voir.
Et il arrive dans votre classe.
La rentrée est l'occasion de faire toutes sortes de remarques sur le comportement et l'attitude de ses nouveaux élèves, et très vite cet élève en particulier va attirer notre attention. On ne veut pas le stigmatiser, on ne veut pas laisser passer des comportements qui sont inacceptables en classe ou dans l'école, et on ne sait pas comment faire avec lui. Il nous découvre en même temps qu'on l'observe, il se sent observé, il n'aime pas ça.
J'aime bien noter les petits événements de classe dans un carnet qui me sert autant pour les évaluations (en maternelle, le "devenir élève", même s'il n'est plus un domaine à part entière dans les programmes de 2015 représente un enjeu majeur au travers des premiers pas dans la scolarité) , que pour mes petites remarques, que je relirai en Juillet, la larme à l’œil et l'air pensif.
Alors, forcément, sur la ligne consacrée à CET élève, le papier se noircit plus vite, et les questionnements apparaissent. Comment vais-je faire avec lui? Comment vais-je pouvoir l'emmener à progresser alors que son comportement semble être une barrière dans les apprentissages? Va-t-il accepter de me faire confiance? Va-t-il s'intégrer au groupe et pouvoir participer activement à la vie de classe? ...
Je vais fouiller le net à la recherche d'outils brillants, je vais plancher tard le soir sur une organisation de classe optimale et sur des petites astuces qui pourraient marcher, je vais discuter avec des collègues même si je sais que tel élève ne sera jamais tel autre, mais sait-on jamais... Et puis un jour, cet élève me dira bonjour en rentrant! Peut être qu'il ne me regardera pas dans les yeux, ce n'est pas grave, peut être qu'il le dira si vite que j'aurais l'impression d'avoir rêvé, peut être aurais-je la larme à l’œil... Un autre jour encore, il lèvera le doigt pour parler, et je m'empresserai de lui donner la parole parce que je sais que je pourrai compter sur les autres élèves pour apprécier ce pas extraordinaire qu'il vient de faire. On l’applaudira d'ailleurs pour avoir attendu son tour et avoir respecté cela.
Le mois suivant, il viendra aider sa camarade qui n'a pas compris une activité en numération, parce que lui, il est super fort dans ce domaine. Je n'interviendrai pas. Je serai le témoin, ému, d'une scène qu'on a attendue tellement longtemps et espérée tellement fort. Puis je le féliciterai. Fort. Devant tout le monde. Plusieurs fois.
Ça s'appelle le renforcement positif. Drôle de nom pour une attitude qui peut sembler naturelle pour certains. Saugrenue pour d'autres. Difficile encore parfois.
Mais essentiel.
Parce que ces grandes victoires s'acquièrent avec de la patience. Beaucoup. De la bienveillance aussi. Et c'est une récompense incommensurable. De l'or en barre. Ce qui nous fait tenir quand parfois ça ne va pas fort.
Parfois, on a juste envie de baisser les bras. Et puis on pense aux parents, à leur quotidien, on le compare forcément au nôtre. On essaie de se mettre à leur place, on se demande comment on aimerait que sa maîtresse soit. Et on repart. Parce que CET enfant a besoin de nous. Il a toutes les raisons du monde de baisser les bras, mais le matin, il vient en classe. Et sous ses airs renfrognés, il est content de venir à l'école. Même s'il n'en donne pas l'impression. Il est content parce qu'il est en train de trouver sa place. Ça prendra peut être un peu plus de temps que les autres, ça sera peut être plus dur, plus coûteux, mais ça arrivera.
Pour cela, il doit pouvoir s'appuyer sur des repères stables et fixes, un cadre "ferme et bienveillant" qu'il est si difficile d'instaurer, mais dont il a tant besoin. Pour autant, rappeler la règle, ce n'est pas le reprendre à chaque bêtise. Il sait qu'il en fait. Parfois non. Mais dans tous les cas, il n'y peut rien. Il est comme ça. Alors à quoi bon relever tout ça? Non, je me concentre sur le positif, je le valorise, je le pointe du doigt, aussi minuscule soit-il, j'inclus les autres, tout comme je valorise aussi le leur, on s'applaudit, on affiche les productions, on encourage la coopération plutôt que la compétition, et ce positif grandit et fait grandir l'enfant, comme une fleur qu'on aurait bien nourrie et arrosée. La terre serait la famille, l'eau l'école, et le soleil, les espoirs de CET enfant.
Je ne vis pas dans un monde de bisounours, j'ai travaillé dans le social avant de m'orienter vers l'enseignement. Peut être que ma vision des choses vient de la. Peut être qu'elle vient juste de moi. Je ne sais pas.
Mais je vais continuer à arroser ces fleurs, aussi diverses et variées soient-elles, parce que j'aime cultiver mon jardin...Et parce qu'à la fin de l'année, c'est tellement beau un jardin fleuri...
Cet enfant est pourtant né comme les autres, il a été aimé comme les autres, il a grandit comme eux, entouré d'autant de bienveillance et d'attention. Et il est entré à l'école. Parfois, les parents sont conscients qu'il a ce petit quelque chose qui fait qu'il n'est pas "pareil" que les autres. Evidemment tous les enfants sont différents, mais lui, il a "quelque chose". Parfois, ils ne le voient pas, parfois ils ne veulent pas le voir.
Et il arrive dans votre classe.
La rentrée est l'occasion de faire toutes sortes de remarques sur le comportement et l'attitude de ses nouveaux élèves, et très vite cet élève en particulier va attirer notre attention. On ne veut pas le stigmatiser, on ne veut pas laisser passer des comportements qui sont inacceptables en classe ou dans l'école, et on ne sait pas comment faire avec lui. Il nous découvre en même temps qu'on l'observe, il se sent observé, il n'aime pas ça.
J'aime bien noter les petits événements de classe dans un carnet qui me sert autant pour les évaluations (en maternelle, le "devenir élève", même s'il n'est plus un domaine à part entière dans les programmes de 2015 représente un enjeu majeur au travers des premiers pas dans la scolarité) , que pour mes petites remarques, que je relirai en Juillet, la larme à l’œil et l'air pensif.
Alors, forcément, sur la ligne consacrée à CET élève, le papier se noircit plus vite, et les questionnements apparaissent. Comment vais-je faire avec lui? Comment vais-je pouvoir l'emmener à progresser alors que son comportement semble être une barrière dans les apprentissages? Va-t-il accepter de me faire confiance? Va-t-il s'intégrer au groupe et pouvoir participer activement à la vie de classe? ...
Je vais fouiller le net à la recherche d'outils brillants, je vais plancher tard le soir sur une organisation de classe optimale et sur des petites astuces qui pourraient marcher, je vais discuter avec des collègues même si je sais que tel élève ne sera jamais tel autre, mais sait-on jamais... Et puis un jour, cet élève me dira bonjour en rentrant! Peut être qu'il ne me regardera pas dans les yeux, ce n'est pas grave, peut être qu'il le dira si vite que j'aurais l'impression d'avoir rêvé, peut être aurais-je la larme à l’œil... Un autre jour encore, il lèvera le doigt pour parler, et je m'empresserai de lui donner la parole parce que je sais que je pourrai compter sur les autres élèves pour apprécier ce pas extraordinaire qu'il vient de faire. On l’applaudira d'ailleurs pour avoir attendu son tour et avoir respecté cela.
Le mois suivant, il viendra aider sa camarade qui n'a pas compris une activité en numération, parce que lui, il est super fort dans ce domaine. Je n'interviendrai pas. Je serai le témoin, ému, d'une scène qu'on a attendue tellement longtemps et espérée tellement fort. Puis je le féliciterai. Fort. Devant tout le monde. Plusieurs fois.
Ça s'appelle le renforcement positif. Drôle de nom pour une attitude qui peut sembler naturelle pour certains. Saugrenue pour d'autres. Difficile encore parfois.
Mais essentiel.
Parce que ces grandes victoires s'acquièrent avec de la patience. Beaucoup. De la bienveillance aussi. Et c'est une récompense incommensurable. De l'or en barre. Ce qui nous fait tenir quand parfois ça ne va pas fort.
Parfois, on a juste envie de baisser les bras. Et puis on pense aux parents, à leur quotidien, on le compare forcément au nôtre. On essaie de se mettre à leur place, on se demande comment on aimerait que sa maîtresse soit. Et on repart. Parce que CET enfant a besoin de nous. Il a toutes les raisons du monde de baisser les bras, mais le matin, il vient en classe. Et sous ses airs renfrognés, il est content de venir à l'école. Même s'il n'en donne pas l'impression. Il est content parce qu'il est en train de trouver sa place. Ça prendra peut être un peu plus de temps que les autres, ça sera peut être plus dur, plus coûteux, mais ça arrivera.
Pour cela, il doit pouvoir s'appuyer sur des repères stables et fixes, un cadre "ferme et bienveillant" qu'il est si difficile d'instaurer, mais dont il a tant besoin. Pour autant, rappeler la règle, ce n'est pas le reprendre à chaque bêtise. Il sait qu'il en fait. Parfois non. Mais dans tous les cas, il n'y peut rien. Il est comme ça. Alors à quoi bon relever tout ça? Non, je me concentre sur le positif, je le valorise, je le pointe du doigt, aussi minuscule soit-il, j'inclus les autres, tout comme je valorise aussi le leur, on s'applaudit, on affiche les productions, on encourage la coopération plutôt que la compétition, et ce positif grandit et fait grandir l'enfant, comme une fleur qu'on aurait bien nourrie et arrosée. La terre serait la famille, l'eau l'école, et le soleil, les espoirs de CET enfant.
Je ne vis pas dans un monde de bisounours, j'ai travaillé dans le social avant de m'orienter vers l'enseignement. Peut être que ma vision des choses vient de la. Peut être qu'elle vient juste de moi. Je ne sais pas.
Mais je vais continuer à arroser ces fleurs, aussi diverses et variées soient-elles, parce que j'aime cultiver mon jardin...Et parce qu'à la fin de l'année, c'est tellement beau un jardin fleuri...
<3
lundi 30 novembre 2015
Trucs et astuces pour une ambiance de classe plus sereine
Forcément, je n'ai pas 15 ans de bouteille derrière moi, mais j'ai pu tester de petites choses qui fonctionnent (ou pas...), évidemment à adapter en fonction de la classe ... et de votre caractère!! Peut être utile aux débutant(e)s ou donner quelques idées pourquoi pas.
Attention je ne parle pas de recette miracle, mais simplement de ces petites activités, très courtes, qui permettent de recentrer l'attention au regroupement, ou de ces choses à mettre en place dans la classe pour occuper et responsabiliser les enfants et ainsi gagner en sérénité!
1- En tout premier, je mentionnerai l'agencement de la classe...
Dans tous les niveaux, mais à fortiori en maternelle, avoir une classe accueillante, avec des coins jeux définis, agréables, attrayants et évolutifs, du matériel qui fait envie, bref, une classe où vos propres enfants sont contents de venir jouer, c'est un bon signe! Du matériel qu'on renouvelle (et là je suis bien d'accord, certaines écoles sont bien mieux loties que d'autre...sinon vivent les brocantes!), des espaces qui respirent, et bien délimités à la fois, des coins cocooning à moindre frais avec une toile tendue en dessus, des coussins, des voilages et le tout donne une ambiance très chaleureuse, des productions d'élèves qui vont égayer la classe et les faire sentir chez eux, pensez à utiliser les plafonds, souvent délaissés... Une chouette classe quoi ;)
2- Les marionnettes à doigts!
J'affectionne particulièrement celles d'Ikéa ( ici et ici ) qui rentrent parfaitement dans mon tablier de Maîcresse et que je fais tourner régulièrement. Un moment d'agitation au regroupement? Avec quoi enchaîner une comptine? Une surprise à annoncer? Faites-le avec un petit personnage que vous animerez le temps de l'annonce. En plus la variété des personnages permet de s'adapter en fonction du thème du moment, ou de la comptine en question par exemple. ça ne mange pas de pain, mais ça fonctionne plutôt bien pour peu que vous soyez à l'aise avec les mascottes et le fait de prêter votre voix, un excellent exercice pour les débutant(e)s pour s’entraîner à prendre différentes voix, pourquoi pas attribuer une langue étrangère à tel ou tel personnage... Bref mettez-vous en scène, faites le show, les enfants adorent!!
3- Le ton de voix!
On ne le répétera jamais assez : les enfants ajustent leur niveau sonore sur le vôtre. Aussi, plus votre propre voix augmente en intensité, plus l'ambiance de classe explose les décibels...Effet boule de neige. C'est un VRAI travail sur soi à faire, se forcer à ne pas les suivre, penser collectif, évaluer son impact sur le groupe et s'ajuster constamment. Entraînez-vous chez vous, cela fait un bien fou, extrêmement reposant et apaisant. Instaurer un volume de classe peu élevé vous fait mieux apprécier les petites choses de la vie en maternelle, une conversation au téléphone entre 2 enfants au coin imitation que vous n'auriez jamais entendue, une remarque sur un livre au coin biblio, un groupe d'enfants qui complotent sur leur prochain coup à la récré...Vous aurez l'impression d'avoir décuplé votre acuité auditive et quel plaisir de saisir ces moments délicieux au lieu de criser, enchaîner les extinctions de voix, et finir ses soirées avec Monsieur Doliprane comme seul compagnon... Et chose magique également, en parlant tout bas la plupart du temps, vous aurez beaucoup plus d'impact quand vous vous fâcherez VRAIMENT! Si la maîtresse passe sa vie à chuchoter, quand elle gronde fort c'est que, crotte j'ai dû faire une grosse bêtise! :p
4- Chacun son rôle, un rôle pour chacun!
Je suis particulièrement attachée aux responsabilités dans ma classe. Pour moi, la vie en collectivité ressemble à une petite famille dans laquelle chacun apporte sa pierre à son niveau. Aussi est-il essentiel que chacun y trouve un rôle qui lui fasse ressentir à quel point sa contribution est importante. On peut facilement trouver une responsabilité à chacun, personnellement, j'ai utilisé les excellentes illustrations de Mysticlolly ( voir article ici, et fusée des responsabilités ici) et les ai disposées en colonnes. Chaque responsabilité se voit attribuer une pince à linge sur laquelle on inscrit un prénom. Tous les jours, on décale les pinces à linge d'une case. Mais il existe une multitude de système pour répartir ces dernières...à votre imagination !
Les élèves sont ravis de participer à la vie de classe, fiers de contribuer au bon fonctionnement de celle-ci, et plus enclins à respecter les autre et les règles de vie en communauté.
5- Les chants, comptines et jeux de percussions.
Bien sûr quand on pense "recentrer l'attention", on pense à une petite chanson connue qui va attirer l'attention et agir grâce au mimétisme des enfants...Vrai! A vous de trouver les comptines et chansons qui auront le plus de succès et celles qui seront suivies le plus vite et le mieux. Il y a des moments de la journées ou certaines seront plus adaptées que d'autres...il faut tester et s'amuser! Mais il y a aussi les "percussions", les "rythmes" appelez les comme vous voulez...Ces rituels entraînants que le PE lance à la manière d'un chef d'orchestre, taper 3 fois dans les mains puis 4 fois sur les genoux, ainsi de suite... utiliser toutes les parties du corps, des rythmes lents aux plus rapides, jouer sur le vocabulaire après coup (taper, frotter, gratter, claquer...+ réinvestissement vocabulaire anatomie) permet aux enfants de canaliser l'énergie qu'ils ont BESOIN de dépenser (rester assis sur un banc plus de 5 minutes est une vraie torture pour certains, et il faut se mettre à leur place!) Il ne faut pas hésiter à les laisser s'exprimer, quand ils le font tous ensemble, le bruit est bien plus supportable qu'un brouhaha désordonné. Et si vraiment taper des pieds vous insupporte, jouer sur les nuances : "regardez bien, je ne tape des pieds qu'avec la pointe/qu'avec le talon/les jambes tendues" ...etc. Ils aiment beaucoup ces moments en général, cela les défoule, nous avec (il ne faut pas se mentir) et on termine par un ralentissement général, en rythme ou en intensité, on peut aussi théâtraliser le moment ou on se "débarrasse" de notre excitation parce qu'on a bien joué et que maintenant il faut passer au travail (pffiout ni vu ni connu ils viennent de travailler de nombreuses compétences sans s'en rendre compte) en frottant ses bras/ses jambes/son visage et en "jetant" l'excitation vers le centre, où on peut disposer une poubelle pourquoi pas, ou mieux une boite à énergie dont on pourra se resservir au besoin, en secouant ses doigts comme pour se défaire de bouts de scotch collés... Et puis à vous de vous exprimer en fonction de votre personnalité (et des possibilités qu'offre la classe) pourquoi ne pas se lever et faire chanter une chanson en se suivant à la queue-leu-leu, avant de tous se rasseoir au regroupement...on peut tout faire tant qu'on est à l'aise avec, aucune recette miracle ne s'applique telle quelle d'une classe à l'autre ;) Une fois apaisés, la classe sera beaucoup plus disposée à passer à autre chose, vraiment essayez!
6- Et le petit dernier pour la route mais non le moindre...L'ECOUTE et le respect!
Hé oui, si on veut pouvoir travailler sereinement, et dans un silence relatif - ou du moins un niveau sonore acceptable (ne rêvez pas le silence au sens strict n'existe pas en maternelle, comme ça c'est dit!) , il faut que chacun ait eu l'occasion de s'exprimer librement! Un temps de parole libre en début de journée permet de limiter les frustrations et les déconcentrations (parce que quand on a vu Mickey le WE, ou que son poisson rouge est devenu jaune, c'est trop dur de se retenir d'en parler lundi matin, alors si on ne le dit pas à la maîtresse, il va falloir qu'on en parle au copain pour patienter...pendant l'atelier...et pendant qu'elle parle en même temps parce que comme ça elle va bien voir que c'est important ce que j'ai à lui dire!) Donc, anticipez, donner la parole à ceux qui la réclament, vous "perdrez" peut être 10 minutes, mais gagnerez 20 minutes sur votre atelier à ne pas être interrompue! Et si vraiment ce n'est pas possible, dites leur bien que vous avez vu qu'ils avaient quelque chose à dire, notez leur prénom au tableau, et expliquez leur qu'ils pourront raconter ça juste au prochain regroupement parce que sinon on n'aura pas le temps de faire nos ateliers... Vous serez surpris de voir combien les enfants savent patienter quand ils ont une échéance et qu'ils savent qu'ils peuvent faire confiance à l'adulte.
La règle d'or, TENEZ VOS PROMESSES (et ne faites pas d'annonces trop tôt, 1 semaine pour un enfant de maternelle, c'est comme plusieurs années pour un adulte! La représentation du temps est encore inconstante à cet âge!) Ce n'est pas parce qu'ils ont 4 ans qu'ils sont stupides ou qu'ils ont la mémoire d'un poisson rouge. C'est en instaurant une vraie relation de confiance, d'écoute et de respect qu'on obtient une classe agréable à vivre et dans laquelle tout le monde trouve la place qu'il lui faut pour apprendre en toute sérénité!
Attention je ne parle pas de recette miracle, mais simplement de ces petites activités, très courtes, qui permettent de recentrer l'attention au regroupement, ou de ces choses à mettre en place dans la classe pour occuper et responsabiliser les enfants et ainsi gagner en sérénité!
1- En tout premier, je mentionnerai l'agencement de la classe...
Dans tous les niveaux, mais à fortiori en maternelle, avoir une classe accueillante, avec des coins jeux définis, agréables, attrayants et évolutifs, du matériel qui fait envie, bref, une classe où vos propres enfants sont contents de venir jouer, c'est un bon signe! Du matériel qu'on renouvelle (et là je suis bien d'accord, certaines écoles sont bien mieux loties que d'autre...sinon vivent les brocantes!), des espaces qui respirent, et bien délimités à la fois, des coins cocooning à moindre frais avec une toile tendue en dessus, des coussins, des voilages et le tout donne une ambiance très chaleureuse, des productions d'élèves qui vont égayer la classe et les faire sentir chez eux, pensez à utiliser les plafonds, souvent délaissés... Une chouette classe quoi ;)
2- Les marionnettes à doigts!
J'affectionne particulièrement celles d'Ikéa ( ici et ici ) qui rentrent parfaitement dans mon tablier de Maîcresse et que je fais tourner régulièrement. Un moment d'agitation au regroupement? Avec quoi enchaîner une comptine? Une surprise à annoncer? Faites-le avec un petit personnage que vous animerez le temps de l'annonce. En plus la variété des personnages permet de s'adapter en fonction du thème du moment, ou de la comptine en question par exemple. ça ne mange pas de pain, mais ça fonctionne plutôt bien pour peu que vous soyez à l'aise avec les mascottes et le fait de prêter votre voix, un excellent exercice pour les débutant(e)s pour s’entraîner à prendre différentes voix, pourquoi pas attribuer une langue étrangère à tel ou tel personnage... Bref mettez-vous en scène, faites le show, les enfants adorent!!
3- Le ton de voix!
On ne le répétera jamais assez : les enfants ajustent leur niveau sonore sur le vôtre. Aussi, plus votre propre voix augmente en intensité, plus l'ambiance de classe explose les décibels...Effet boule de neige. C'est un VRAI travail sur soi à faire, se forcer à ne pas les suivre, penser collectif, évaluer son impact sur le groupe et s'ajuster constamment. Entraînez-vous chez vous, cela fait un bien fou, extrêmement reposant et apaisant. Instaurer un volume de classe peu élevé vous fait mieux apprécier les petites choses de la vie en maternelle, une conversation au téléphone entre 2 enfants au coin imitation que vous n'auriez jamais entendue, une remarque sur un livre au coin biblio, un groupe d'enfants qui complotent sur leur prochain coup à la récré...Vous aurez l'impression d'avoir décuplé votre acuité auditive et quel plaisir de saisir ces moments délicieux au lieu de criser, enchaîner les extinctions de voix, et finir ses soirées avec Monsieur Doliprane comme seul compagnon... Et chose magique également, en parlant tout bas la plupart du temps, vous aurez beaucoup plus d'impact quand vous vous fâcherez VRAIMENT! Si la maîtresse passe sa vie à chuchoter, quand elle gronde fort c'est que, crotte j'ai dû faire une grosse bêtise! :p
4- Chacun son rôle, un rôle pour chacun!
Je suis particulièrement attachée aux responsabilités dans ma classe. Pour moi, la vie en collectivité ressemble à une petite famille dans laquelle chacun apporte sa pierre à son niveau. Aussi est-il essentiel que chacun y trouve un rôle qui lui fasse ressentir à quel point sa contribution est importante. On peut facilement trouver une responsabilité à chacun, personnellement, j'ai utilisé les excellentes illustrations de Mysticlolly ( voir article ici, et fusée des responsabilités ici) et les ai disposées en colonnes. Chaque responsabilité se voit attribuer une pince à linge sur laquelle on inscrit un prénom. Tous les jours, on décale les pinces à linge d'une case. Mais il existe une multitude de système pour répartir ces dernières...à votre imagination !
Les élèves sont ravis de participer à la vie de classe, fiers de contribuer au bon fonctionnement de celle-ci, et plus enclins à respecter les autre et les règles de vie en communauté.
5- Les chants, comptines et jeux de percussions.
Bien sûr quand on pense "recentrer l'attention", on pense à une petite chanson connue qui va attirer l'attention et agir grâce au mimétisme des enfants...Vrai! A vous de trouver les comptines et chansons qui auront le plus de succès et celles qui seront suivies le plus vite et le mieux. Il y a des moments de la journées ou certaines seront plus adaptées que d'autres...il faut tester et s'amuser! Mais il y a aussi les "percussions", les "rythmes" appelez les comme vous voulez...Ces rituels entraînants que le PE lance à la manière d'un chef d'orchestre, taper 3 fois dans les mains puis 4 fois sur les genoux, ainsi de suite... utiliser toutes les parties du corps, des rythmes lents aux plus rapides, jouer sur le vocabulaire après coup (taper, frotter, gratter, claquer...+ réinvestissement vocabulaire anatomie) permet aux enfants de canaliser l'énergie qu'ils ont BESOIN de dépenser (rester assis sur un banc plus de 5 minutes est une vraie torture pour certains, et il faut se mettre à leur place!) Il ne faut pas hésiter à les laisser s'exprimer, quand ils le font tous ensemble, le bruit est bien plus supportable qu'un brouhaha désordonné. Et si vraiment taper des pieds vous insupporte, jouer sur les nuances : "regardez bien, je ne tape des pieds qu'avec la pointe/qu'avec le talon/les jambes tendues" ...etc. Ils aiment beaucoup ces moments en général, cela les défoule, nous avec (il ne faut pas se mentir) et on termine par un ralentissement général, en rythme ou en intensité, on peut aussi théâtraliser le moment ou on se "débarrasse" de notre excitation parce qu'on a bien joué et que maintenant il faut passer au travail (pffiout ni vu ni connu ils viennent de travailler de nombreuses compétences sans s'en rendre compte) en frottant ses bras/ses jambes/son visage et en "jetant" l'excitation vers le centre, où on peut disposer une poubelle pourquoi pas, ou mieux une boite à énergie dont on pourra se resservir au besoin, en secouant ses doigts comme pour se défaire de bouts de scotch collés... Et puis à vous de vous exprimer en fonction de votre personnalité (et des possibilités qu'offre la classe) pourquoi ne pas se lever et faire chanter une chanson en se suivant à la queue-leu-leu, avant de tous se rasseoir au regroupement...on peut tout faire tant qu'on est à l'aise avec, aucune recette miracle ne s'applique telle quelle d'une classe à l'autre ;) Une fois apaisés, la classe sera beaucoup plus disposée à passer à autre chose, vraiment essayez!
6- Et le petit dernier pour la route mais non le moindre...L'ECOUTE et le respect!
Hé oui, si on veut pouvoir travailler sereinement, et dans un silence relatif - ou du moins un niveau sonore acceptable (ne rêvez pas le silence au sens strict n'existe pas en maternelle, comme ça c'est dit!) , il faut que chacun ait eu l'occasion de s'exprimer librement! Un temps de parole libre en début de journée permet de limiter les frustrations et les déconcentrations (parce que quand on a vu Mickey le WE, ou que son poisson rouge est devenu jaune, c'est trop dur de se retenir d'en parler lundi matin, alors si on ne le dit pas à la maîtresse, il va falloir qu'on en parle au copain pour patienter...pendant l'atelier...et pendant qu'elle parle en même temps parce que comme ça elle va bien voir que c'est important ce que j'ai à lui dire!) Donc, anticipez, donner la parole à ceux qui la réclament, vous "perdrez" peut être 10 minutes, mais gagnerez 20 minutes sur votre atelier à ne pas être interrompue! Et si vraiment ce n'est pas possible, dites leur bien que vous avez vu qu'ils avaient quelque chose à dire, notez leur prénom au tableau, et expliquez leur qu'ils pourront raconter ça juste au prochain regroupement parce que sinon on n'aura pas le temps de faire nos ateliers... Vous serez surpris de voir combien les enfants savent patienter quand ils ont une échéance et qu'ils savent qu'ils peuvent faire confiance à l'adulte.
La règle d'or, TENEZ VOS PROMESSES (et ne faites pas d'annonces trop tôt, 1 semaine pour un enfant de maternelle, c'est comme plusieurs années pour un adulte! La représentation du temps est encore inconstante à cet âge!) Ce n'est pas parce qu'ils ont 4 ans qu'ils sont stupides ou qu'ils ont la mémoire d'un poisson rouge. C'est en instaurant une vraie relation de confiance, d'écoute et de respect qu'on obtient une classe agréable à vivre et dans laquelle tout le monde trouve la place qu'il lui faut pour apprendre en toute sérénité!
samedi 21 novembre 2015
Sélection bricolages de noel
Pssssst ! Il parait que noel approche... Voici ma petite sélection d'idées deco pour ce Noël, à faire avec vos élèves/enfants ( mais promis si vous le faites tout seul je ne dirai rien ;) )
https://www.pinterest.com/lolitathiam/idees-deco-noel/
L'année dernière en GS, je leur ai fait faire des centres de table à partir de fagots de bois (malheureusement impossible de remettre la main sur la photo...) Alors voici ce dont vous aurez besoin : une quinzaine de branches sèches assez droites d'une 40aine de cm, une grande bougie ( ou 3 chauffe plat c'est selon), du raphia, des bâtons de cannelle, des étoiles de badiane, des tranches d'oranges que vous aurez fait sécher en les passant au micro ondes, des glands, de la mousse, de petites pommes de pain, des noix, des noisettes, des branchages, des marrons... Bref ce que vous ramèneront vos élèves quoi ;) + de petits flocons artificiels en plastique . Attacher les fagots avec le raphia en prenant soin de coincer la bougie au centre, laisser les enfants disposer ce qu'ils veulent ou ils veulent sur le fagot et le leur faire coller au pistolet a colle sous haute surveillance of course... Le resultat est magnifique et avait eu beaucoup de succès!
Allez zou, une petite ballade en forêt ca vous dit ?? :p
vendredi 20 novembre 2015
Couple mixte, enfants et bonheur familial
Il y a bientôt 10 ans, je rencontrais celui qui allait devenir l'homme de ma vie, celui qui ferait de moi la mère de famille comblée, la maîtresse épanouie et la femme heureuse que je suis aujourd'hui.
Pourtant, lui et moi sommes de cultures, de religions et d'éducations très éloignées, mais nous avons fait le pari d'un avenir où la mixité ne serait pas un problème, ni pour notre couple, ni pour nos futurs enfants.
Quand je suis tombée enceinte de mon premier bébé, et même dès lors que nous l'avons désiré, des tas de questions ont émergé, du choix de son prénom à sa future vision de la foi.
Je dois admettre que ma propre foi a été mise à l'épreuve : mon grand père paternel était un musulman non pratiquant qui a épousé une fervente catholique, mes parents sont athées, mes grands parents maternels protestants... J'ai grandi dans un village où toutes mes copines faisaient leur catéchisme le mercredi, et ai choisi des études scientifiques qui longtemps m'ont conforté dans une vie où la foi ne pouvait s'envisager qu'envers l'homme, ses valeurs, et les sciences.
Puis j'ai perdu des proches.
Et j'ai lu.
Et j'ai vu d'autres horizons, d'autres personnes qui m'ont offert à voir une foi envers Quelque chose de plus grand, de réconfortant, qui faisait sens à ce moment là de ma vie.
Et puis j'ai rencontré l'Amour.
Evidemment, lui qui a grandi là-dedans en a une toute autre vision, il est né avec, un peu comme un outil qu'il aurait toujours possédé, qu'il a appris à manier dès le plus jeune âge et dont l'usage était tout à fait naturel, bien qu'ayant aussi une réflexion vraie et profonde dessus quant à sa pratique propre, sa vision et ses attentes intimes.
Alors quand ces 2 mondes a priori si opposés se rencontrent et s'aiment, quelle est la place de la religion dans le couple? Tout le monde a envie de savoir "qui" prend le dessus? Est-ce que je me suis convertie à l'Islam pour pouvoir l'épouser? Comment allez-vous faire pour les enfants? ...
Et ces questions sont tellement lassantes à la fin, parce qu'intimes, quand bien même je les entends, mais aussi parce que la récurrence de ces questions cache souvent une volonté d'influer sur notre quotidien, sur notre vie, et dans nos cœurs finalement, parce que l'amour ou l'amitié que nous portent ces gens les autorisent à vouloir rentrer dans le débat de la mixité que nous, nous mettons en oeuvre au quotidien.
Alors je vais répondre.
Je vais dire que je ne me suis pas convertie pour me marier, parce que je crois en Dieu, un seul et unique Dieu, et que cela suffit. Et parce qu'il est des Imams respectueux de cela, de ces choix, et qu'il a choisi de nous unir juste parce que nous nous aimons.
Et je vais même vous dire que lorsqu'est venu le moment de "réclamer" ma dot, j'ai spontanément demandé 50 centimes (je n'y avais jamais réfléchi jusque là et c'était franchement le cadet de mes préoccupations) , et l'Imam a semblé interloqué. Puis a déclaré "Alors c'est bel et bien lui que vous épousez, vous ne le faites pas pour l'argent comme de nombreuses musulmanes pratiquantes que j'ai pu marier, et c'est tout à votre honneur" .
Ensuite pour la question de "celui qui a le dessus", je voudrais dire : et chez vous? Y a-t-il quelqu'un qui porte la culotte? Y a-t-il quelqu'un qui cède à l'autre? Et bien moi je réponds oui et oui, et figurez vous que c'est lui ou moi tour à tour. Parce que pour nous c'est ça le couple, c'est une équipe dans laquelle le partage, l'entraide et le soutien sont plus forts que les faiblesses que nous traversons tous dans la vie, et nous les traversons plus forts à deux. Nul besoin de sentir quelqu'un s'incliner pour que l'amour s'exprime, non, j'admire mon mari, et (je crois qu')il m'admire aussi, il y a des domaines que j'aime maîtriser, et il en est de même pour lui, et souvent nous nous relayons sur ces même domaines, parce que c'est fatiguant parfois de porter à bout de bras, c'est une question de personnalité et de vision du couple, et non pas une question de soumission/domination ...la vie doit être bien triste dans les couples qui fonctionnent ainsi.
Enfin pour les enfants, c'est une vaste question, et nous nous ajustons tous les jours sur ce sujet en fonction de ce que vivent et expriment les enfants. D'ailleurs hier, j'ai acheté ce livre à notre aîné de 7 ans.
Et je me suis délectée de ses réactions, parce qu'il est question d'un petit garçon dont le père est musulman et la mère catholique non pratiquante, invité chez ses copains athées...
Alors nous répondons que nos enfants ont (ou du moins en avons nous l'impression) la chance d'avoir à leur disposition 2 cultures différentes, opposées mais amies, éloignées mais réunies, et que l'amour peut tout. Nous voulons qu'ils puissent choisir la religion qu'ils auront envie quand ils seront en âge de choisir, qu'ils puissent en avoir les clés, les codes, et qu'ils aient eu à ce sujet une réflexion peut être plus poussée que ceux qui naissent avec (ces "ceux" là incluant autant mon mari que moi même) car ils l'auront choisie librement, en accord avec eux-mêmes.
Parfois mon mari me dit que s'ils deviennent athées, il aura l'impression d'avoir "échoué" dans son rôle de père. Et moi je ne suis pas tout à fait d'accord, parce qu'être père, c'est tellement plus que ça, ce sont toutes ces petites choses qu'il fait avec eux, les jeux et les cris qu'on entend à l'autre bout de la maison, les secrets dans l'oreille, les histoires, les chansons, les discussions qui durent qui durent, la complicité, l'amour, le respect, l'écoute....toutes ces petites choses qui font la grandeur du rôle de père et qu'il réussit tellement bien!
Alors voila je ne suis pas tout à fait d'accord, parce que dans un couple on a le droit de ne pas être d'accord sur tout. Et on le respecte. (Il n'admettra jamais que l'homme descend du singe, et je continuerai de me faire des jambon-beurre à la pause déjeuner). Mais surtout, un enfant, ça grandit.
S'ils choisissent d'être athées à 14 ans, peut être que comme moi, ils croiront en Dieu à 19. Peut être pas. Nous leur auront donné tout ce que nous avons pour qu'ils fassent leur choix en le maîtrisant et en toute conscience... Mais dans tous les cas, ils auront acquis les valeurs essentielles à nos yeux que sont l'amour, la foi, et le respect des différences.
Alors maintenant, de grâce, quand vous regardez les couples et les familles autour de vous, posez-vous une seule question : sont-ils heureux? Car n'est-ce pas là tout ce qui compte?
jeudi 19 novembre 2015
Carte de Noël 2015
Sur ma lancée, de petites cartes mignonnes tout plein à réaliser avec vos enfants/élèves.
Colle, flocons, encre ( couleur pas forcément métallisée) feutres. Vous aurez aussi besoin du bout du majeur pour les corps et tête des rennes ;)
Je propose ca à mes enfants ce WE pour envoyer à ceux qui seront loin pendant les fêtes... <3
Bâton pailleté de retour au calme
Aujourd'hui, un petit "tuto" simplissime pour fabriquer un bâton pailleté très utile pour apaiser petites colères et gros chagrins. Voici ce dont vous aurez besoin :
( merci M'am Zaza pour la recup des petits tubes a essais en plastique issus des sauces vinaigrettes de célèbres salade repas, pour le reste, huile de paraffine en pharmacie, paillettes et sequins étoiles, colorant alimentaire, entonnoir ) .
Introduire l'huile en premier, puis les autres éléments, bien fermer, secouer... Tadaaaaa!
Penser à encoller le bouchon pour une utilisation en toute sécurité ;)
En classe, disposé dans un coin calme, il sert à apaiser ceux qui en ressentiront le besoin, les paillettes mettant en effet un certain temps à descendre le long du tube ;)
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